Dire que j’attendais
The Water Fields relève de l’euphémisme dans la mesure ou
The old dead tree est le groupe que j’écoute le plus depuis 2006. Début août, le groupe mit en ligne un titre « Dive » qui annonçait la couleur de ce nouvel opus. Dedans on y retrouve tous les ingrédients qui ont fait la force du combo parisien sans pour autant ressembler à un titre déjà existant. Après une démo autoproduite bluffante, un premier album indescriptible en émotions et un second très riche, la tâche s’annonçait rude, verdict ?
Tracklist01-Start the fire.
02-Don't wake me up.
03-Dive.
04-What's done is done.
05-The water fields.
06-Is your soul for sale?
07-A distant light was shining.
08-Regarding kate.
09-Rise to the occasion.
10-Hey!
11-This is now farewell.
Le 6 septembre 2007, je me rends chez mon disquaire et je constate qu’il a déjà reçu
The Water Fields, un jour avant la sortie officielle en France. J’avais reçu le cd promo le matin et j’avais déjà pu écouter deux fois l’album. En rentrant, j’ai donc pris le temps de le remettre une troisième fois tout en découvrant ce magnifique objet, un digibook avec un livret de 20 pages tout de même. Je dois avouer que j’étais sceptique malgré les qualités de « Dive » … Sceptique, pourquoi ? Tout simplement car les deux premiers opus sont d’une richesse incroyable et arrivent à me transporter dans un autre univers. Le départ de Nicolas en plus ajoutait un peu de crainte mais celle-ci fut vite balayée car celui-ci a quand même participé à la composition de quelques titres et son remplaçant Gilles a su s’intégrer parfaitement au sein des « vieux arbres morts ».
On a ici bien du
The old dead tree, c’est à dire un combo qui officie dans un pur dark metal. On peut saluer la performance du groupe qui évolue quand même un peu et ajoute de nouvelles branches à son tronc. Vincent, à la basse, épaule toujours aussi bien Foued, celui-ci délivre un jeu de batterie très chargé. Les deux guitaristes Manuel et Gilles nous distillent des riffs qui, une fois en tête, ne voudront plus vous lâcher tant ils sont entêtants, il y a quelques passages acoustiques très réussis. Manuel alterne, comme à son habitude, entre des vocaux death d’une puissance incroyable et un chant clair parfaitement maîtrisé. Cette dualité a pour but de retranscrire tout ce qu’il a dans les tripes et croyez-moi il en a. Les textes sont, une nouvelle fois, sensationnels et méritent que vous preniez le temps de les lire et de les traduire pour vous immerger encore plus. Il est indéniable que la formation parisienne a accompli un travail de fond colossal pour nous offrir un produit exempt de reproche. A noter que la production a été, une nouvelle fois, confiée à Andy Classen qui a accompli quelque chose de formidable. Pour apprécier toutes les qualités de
The Water Fields, il vous faudra certainement plusieurs dizaines d’écoutes et encore, je doute que cela soit suffisant. Le disque tourne énormement et à chaque fois je découvre des petits passages qui peuvent paraître presque « insignifiants » mais qui en réalité ajoutent à la profondeur de cette oeuvre. Suis-je si impartial que ça ? Il faut dire que je suis un fan inconditionnel et je ne fais que l’éloge de ce disque. Je ne sais pas pour être franc mais je n’arrive pas à trouver de défaut, peut-être tout simplement parce qu’il n’y en a pas. A vous d’en parler à présent...
En conclusion,
The old dead tree nous offre un album d’une richesse incroyable, chargé en émotions, digne de ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. Il était difficile pour les fans d’imaginer que la formation parisienne parviendrait à réaliser un tel disque mais la bande de Manuel Munoz réussit à nous épater encore une fois.
The Water Fields risque d’accroître un peu plus leur côte de popularité à la fois en France et en dehors. Peut-être arriveront-ils à rejoindre Dagoba et Gojira en terme de reconnaissance. C’est tout le mal que l’on peut leur souhaiter… l'album de l'année pour ma part, oui monsieur, oui madame!
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